La classe virtuelle reproduit à distance les conditions d’une formation traditionnelle en salle. Il s’agit d’une modalité pédagogique très prisée en formation digitale, notamment parce qu’elle mobilise davantage les apprenants que les modes de formation asynchrone (comme l’e-learning), et favorise l’échange, ce qui aboutit souvent à une meilleure mémorisation de l’information. La classe virtuelle, comme tout cours, nécessite d’être pensée et préparée en amont : pour être efficace, elle ne doit pas laisser de place à l’improvisation. Nous verrons dans cet article les différentes étapes qui jalonnent la conception d’un cours en visioconférence, pour en garantir le bon déroulement, et in fine, le succès.

En 2021, YouTube était le deuxième site le plus consulté au monde. Gratuite et extrêmement accessible, cette plateforme a de multiples fonctions. Alors, pourquoi ne pas l’utiliser dans un but pédagogique ?

La taxonomie de Bloom est un référentiel conçu par le psychologue américain et spécialiste de l’éducation Benjamin Bloom, avec l’aide d’un certain nombre d’autres universitaires. Il propose une classification des niveaux d’acquisition des compétences établie sous forme hiérarchique, de la restitution de faits à la manipulation complexe de concepts. Pour ce faire, Bloom a recours à un grand nombre de verbes qui constituent de puissants outils de planification pédagogique.

La taxonomie de Bloom, qui propose une classification des niveaux d’acquisition des compétences, est un référentiel très connu dans le milieu de la pédagogie. Ce système clairement structuré et accessible à tous est de loin le plus utilisé aujourd’hui, mais il existe d’autres taxonomies, c’est-à-dire d’autres classifications, qui s’appliquent au domaine de la formation. En voici les principales.

Arrêt de travail : prévenir, prescrire, accompagner la reprise est une formation en ligne, sous forme de MOOC, proposée par l’Assurance maladie pour accompagner les professionnels de santé dans la mise en place d’une stratégie thérapeutique en cas d’arrêt de travail. Réalisé en collaboration avec le Collège de médecine générale et la Société française de médecine du travail, avec la participation de nombreux praticiens, ce MOOC privilégie une approche pratique et concrète pour apporter aux professionnels concernés des ressources utiles à leur exercice.

Le digital learning désigne l’ensemble des méthodes de formation qui s’appuient, de manière totale ou partielle, sur des outils numériques. Il ne s’agit pas uniquement d’utiliser l’ordinateur, dans le cadre d’une formation en ligne (comme c’est le cas du e-learning) : de nouveaux supports entrent en jeu, comme le smartphone ou la tablette. Ceux-ci peuvent d’ailleurs tout autant être utilisés à distance qu’en présentiel. Cette pluralité digitale ouvre un vaste champ des possibles en termes de pédagogie, pour des publics d’apprenants très variés. Alors, un tel format est-il efficace dans toutes les situations ? Existe-t-il des limites au digital learning ?

Le digital learning consiste en la présence de numérique dans les formations, ce qui implique l’utilisation d’une grande variété d’outils. Cet article se propose d’en présenter les principaux, avec des exemples concrets à l’appui.

Le digital, depuis déjà un certain nombre d’années, est omniprésent dans nos vies, et joue notamment un rôle important dans le domaine de la formation. L’école, de la maternelle au lycée, n’est pas en reste : on parle d’ailleurs désormais d’école numérique. Tout a commencé avec la mise en place des premières salles informatiques. Ensuite, différents outils, comme les tableaux numériques, ont progressivement été incorporés aux salles de classe. La digitalisation de l’école a pris un nouveau tournant en 2020 lors de la crise sanitaire qui a contraint de nombreux enfants à travailler à distance de leurs enseignants : la démocratisation des pratiques numériques dans l’enseignement est alors devenue inéluctable.
Qu’est-ce que cette nouvelle ère a changé pour les élèves et leurs professeurs ? L’école a-t-elle été profondément remaniée dans son essence, ou les outils numériques ont-ils simplement facilité certains processus ? Quelques éléments d’éclaircissement.

Le digital learning et l’e-learning sont aujourd’hui de plus en plus connus du grand public, et ce notamment parce qu’ils sont plébiscités par un nombre croissant d’entreprises pour la formation continue de leurs employés. Cependant, même si nous avons, pour la plupart d’entre nous, une idée globale de ce à quoi ces termes font référence, nous avons tendance à les confondre et ne savons pas réellement les différencier. Pourtant, il s’agit de deux concepts distincts qui ne renvoient pas exactement aux mêmes processus d’apprentissage. Pour y voir plus clair, voici un récapitulatif des principales différences qui les distinguent.

Le digital learning regroupe l’ensemble des méthodes de formation qui s’appuient, de manière totale ou partielle, sur des outils numériques. Véritable atout pour l’apprenant qui peut s’instruire où il veut, quand il veut, au rythme qui lui convient et avec l’outil dont il dispose, le digital learning est aujourd’hui profondément ancré dans les habitudes d’apprentissage. Pourtant, cette pluralité numérique en formation est relativement récente… Mais alors, quand et comment est-elle apparue ? Revenons sur les étapes clés qui ont contribué à la naissance du digital learning.