Le triangle de Karpman, aussi appelé triangle dramatique, est un outil d’analyse transactionnelle (c’est-à-dire de compréhension des problèmes relationnels) proposé par le psychiatre Stephen Karpman en 1968. Cet outil décrit le jeu psychologique qui peut s’installer entre des personnes dont la relation tourne mal, et qui sont susceptibles d’endosser alternativement trois rôles distincts : victime, persécuteur et sauveur. On l’utilise donc pour analyser et résoudre les situations de malaise relationnel, de différend et de manipulation.
Avez-vous déjà entendu parler du syndrome de l’imposteur ? Très répandu dans toutes les sociétés, quel que soit le milieu social, il est susceptible de nous toucher à un moment ou à un autre de notre vie, notamment dans notre travail. Voici des éléments pour mieux comprendre ce phénomène aussi courant qu’invalidant !
Parmi les théorisations successives de l’apprentissage, dont font notamment partie le behaviorisme, le cognitivisme et le constructivisme, la théorie sociocognitive a une place à part et constitue pour la pédagogie un modèle pérenne.
Pendant longtemps, nous pensions que le cerveau, une fois adulte, avait terminé de se développer, qu’il avait atteint un degré final de configuration et que son stock de neurones ne pouvait que décroître progressivement, dans un lent vieillissement biologique. C’était sans compter la plasticité cérébrale (ou neuroplasticité) : la capacité de réorganisation du cerveau dont nous avons peu à peu découvert l’ampleur…
La violence au travail est présente dans la plupart des organisations, quel que soit le secteur d’activité et s’avère coûteuse, à la fois sur le plan de la santé des employés que sur le plan économique. S’il s’agit d’un problème assez répandu, des solutions existent pour le prévenir et y faire face, lorsqu’il advient.
Si vous faites partie de ceux qui procrastinent ou qui rencontrent des difficultés à rester focalisé sur une seule tâche, sans s’éparpiller, la méthode Pomodoro est faite pour vous ! Imaginée par l’Italien Francesco Cirillo dans les années 1980, cette méthode basée sur l’utilisation d’un minuteur aide à mieux gérer son temps et sa concentration.
Le concept de psychologie nous évoque généralement nos vulnérabilités, voire nos maladies mentales – celles qui nous poussent à consulter. Mais ce champ d’études ne se limite pas uniquement aux difficultés psychiques que rencontrent les êtres humains et à leur résolution. La psychologie positive, comme son nom l’indique, vise justement à étudier notre potentiel et nos ressources.
Nous avons beau savoir, techniquement, accomplir les tâches nécessaires à l’atteinte d’un but fixé, nous n’en sommes pour autant pas toujours capables. La réussite, en effet, est conditionnée par de nombreux paramètres, et notamment par nos croyances. Parmi-elles, le sentiment d’efficacité personnelle, identifiée à la fin des années 1970 et qui a un rôle prépondérant sur notre capacité à mener à un bien différentes actions.
Si vous êtes formateur, ou si vous proposez au sein de votre organisme des parcours de formation, vous vous êtes sans doute déjà questionné sur l’efficacité de vos dispositifs d’apprentissage. Mais comment procéder pour évaluer de manière rigoureuse ce degré d’efficacité, ainsi que la satisfaction des apprenants ? Le modèle Kirkpatrick, élaboré à la fin des années 1950 et remis à jour en 2010, constitue un outil très précieux pour mener à bien ce type d’état des lieux.
L’ingénierie pédagogique est une approche méthodique de création et de mise en application de dispositifs de formation. Elle permet de développer des contenus adaptés au profil des apprenants et qui répondent à des objectifs pédagogiques précis. Il existe de nombreux modèles de conception de dispositifs pédagogique, donc le modèle ADDIE qui s’inspire de diverses théories : comportementalisme, constructivisme ou encore apprentissage social. Cette approche constitue une véritable référence depuis plus de 30 ans.