1) Comment rédiger son discours ou un speech ?
Dans un premier temps, il convient de fixer les bases de son discours ou de sa prise de parole en public. Il s’agit là d’avoir bien en tête le message principal que l’on souhaite faire passer ainsi que son objectif : informer ? Convaincre ? Sensibiliser ? Appeler à l’action ? Par ailleurs, il est primordial de bien connaître la cible du discours, c’est-à-dire l’auditoire : son âge moyen, son niveau de connaissances, ses éventuels freins… Plusieurs étapes sont ensuite préconisées :
- Notez « en vrac » vos idées et données collectées sur le sujet.
- Organisez cette matière de façon à la rendre à la fois attractive et cohérente.
- Une fois le plan établi, rédigez un premier jet, puis peaufinez-le jusqu’à obtention du
discours percutant abouti dont il faudra alors vous imprégner.
Attention, le jour J, il est préférable de ne pas s’appuyer sur un texte entièrement rédigé.
2) Soigner son introduction
L’introduction, bien que succincte, est sans doute la phase la plus cruciale du discours : c’est le moment où l’attention du public est captée. Rater son introduction, c’est perdre d’emblée une partie de cet auditoire. Il est donc nécessaire de concevoir une entrée en matière qui interpelle, avec notamment une première phrase percutante. On peut par exemple poser une question, raconter une anecdote ou encore mettre en avant un fait.
3) Raconter une histoire pour rendre son discours percutant
Pour éviter l’ennui, il faut trouver un moyen de captiver son auditoire. Cela peut passer par le récit : raconter une histoire, lorsque le sujet abordé le permet (on parle communément de storytelling) permet en effet de retenir l’attention, de susciter de l’émotion et facilite également la mémorisation du message véhiculé. L’idéal est de raconter une histoire vraie, qui fasse sens, puis de la rendre vivante. Celle-ci, si elle n’est pas utilisée comme fil conducteur au discours, peut simplement servir d’introduction, de tremplin qui, comme nous l’avons vu, permettra de susciter l’intérêt de votre public.
4) Comment présenter son discours ?
Le public est venu vous écouter : il faut donc interagir avec lui ! La pire des erreurs consisterait à lire un texte rédigé sans prendre la peine ne serait-ce que de regarder les personnes à qui vous vous adressez. Le public fait partie de l’événement, il faut donc l’intégrer à votre prise de parole : lui parler directement, donc, sans lire, mais aussi le questionner, l’inviter à intervenir, le remercier… L’interaction passe également par la voix, qui ne doit en aucun cas être monotone, et le ton : vivant, convaincu. N’ayez pas peur des silences volontaires : s’interrompre, casser le rythme, c’est éveiller la foule.
5) Maîtriser son stress pendant son discours
Nombreux sont ceux qui paniquent à l’idée de prendre la parole en public. Peur de l’inconnu, de se tromper, peur du regard et du jugement de l’auditoire… Il existe cependant des moyens d’atténuer ces appréhensions, voire même de les faire disparaître. Dans un premier temps, soyez bien préparé : il ne faut pas hésiter à répéter et à demander un feedback. Le jour J, arrivez en avance et testez votre matériel (le micro, par exemple). Au moment de prendre la parole, la respiration est un outil essentiel pour faire battre en retraite la panique. Enfin, gardez en mémoire que ce que vous considérez comme une épreuve est avant tout un moment de partage.
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