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Compétence en formation (définition) ?

Définition de la compétence

Une compétence résulte d’une combinaison d’un ensemble de savoirs, savoir-faire et savoir-être qui permettent d’agir de manière adaptée en situation d’exécution. Il s’agit donc d’un savoir-faire opérationnel validé – il est évaluable. Cette capacité à mobiliser ses ressources ne doit pas être confondue avec la connaissance, qui, elle, est un ensemble d’informations stockées par le biais de l’​expérience ou de l’apprentissage et qui ne comprend donc pas la mise en pratique.

Prenons un exemple : un plombier compétent est une personne qui non seulement connaît les outils et matériaux nécessaires à ce domaine d’activité, tout comme les fondamentaux de chimie, entres autres, mais qui aussi sait mettre ses connaissances en application en s’adaptant à chaque situation différente. En outre, il doit être capable de faire preuve d’écoute et de courtoisie à l’égard de ses clients, ces qualités faisant partie intégrante de la bonne pratique de n’importe quel métier de contact.

Une compétence s’acquiert à la fois par un apprentissage formel – par exemple par le biais d’une formation – et par la pratique (que peut aussi offrir une formation, grâce à des stages). Cette notion n’est pas réservée au monde du travail. Elle est aussi utilisée, depuis une vingtaine d’années, dans l’enseignement, dès l’école primaire. L’accès du jeune enfant à des compétences est un moyen pour lui de construire une autonomie cognitive qui lui permettra d’utiliser de manière efficace ses acquis dans sa future vie personnelle, professionnelle et citoyenne.

Compétence : les différents types

Il existe de nombreux classements, élaborés au fil des années, des différentes compétences.

Le sociologue américain Elihu Katz, dans un article publié en 1974 dans la Harvard Business Review, distingue, par un découpage classique, trois types de compétences :

  • les compétences conceptuelles (analyser, comprendre, agir de manière systémique) ;
  • les compétences techniques (méthodes, processus, procédures, techniques d’une spécialité) ;
  • les compétences humaines (dans les relations intra et interpersonnelles).

De son côté, Guy le Boterf, un universitaire canadien qui lui aussi s’est intéressé à la question, en distingue six types :

  • savoirs théoriques (savoir comprendre, savoir interpréter),
  • savoirs procéduraux (savoir comment procéder),
  • savoir-faire procéduraux (savoir procéder, savoir opérer),
  • savoir-faire expérientiels (savoir y faire, savoir se conduire),
  • savoir-faire sociaux (savoir se comporter, savoir se conduire),
  • savoir-faire cognitifs (savoir traiter de l’information, savoir raisonner, savoir nommer ce que l’on fait, savoir apprendre).

 

Bien d’autres découpages existent. De nos jours, dans le monde professionnel, on tend à classer les compétences simplement en deux catégories : les soft skills et les hard skills.

Les soft skills désignent des compétences non techniques : principalement du savoir-être et des qualités humaines : autonomie, capacité d’adaptation, créativité, esprit d’équipe, esprit critique, intelligence émotionnelle… Pendant longtemps sous-estimées, ces compétences sont de plus en plus recherchées en entreprise. Les hard skills, de leur côté, désignent les compétences techniques qui sont principalement liées au savoir-faire. Facilement identifiables et mesurables (grâce notamment aux diplômes et à l’expérience professionnelle), elles peuvent être apprises et transmises. Ce sont encore les atouts les plus valorisés dans le cadre d’un recrutement, même s’ils ne sont plus suffisants pour garantir une embauche. À noter que l’on fait parfois référence, dans le monde professionnel, à une troisième catégorie transversale qui regroupe les compétences de base, le minimum requis pour pouvoir travailler en entreprise : savoir utiliser son ordinateur, écrire des e-mails, être ponctuel…  

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