Définir une ligne graphique
Dans un premier temps, on conseille de définir une ligne graphique pour chacun de ses modules, qui doivent également être cohérents entre eux sur le plan visuel.
S’il est nécessaire de sélectionner une gamme de couleurs ainsi qu’un nombre limité de polices, on préconise également d’opter pour des visuels harmonisés. Par exemple, il est préférable ne pas alterner sans cesse illustrations et photos, ce qui pourrait donner lieu à une forme de rupture esthétique.
Si l’on décide d’opter pour des photos, il faut vérifier qu’elles soient de qualité équivalente, et dans les mêmes tons. Et si certaines d’entre-elles dénotent, pourquoi ne pas les retravailler (sur le plan de la colorimétrie, ou grâce à un filtre par exemple) pour que la cohérence générale soit respectée.
Enfin, parce que les éléments visuels ont aussi une valeur pédagogique, il faut veiller à respecter une logique précise dans leur présentation. À noter qu’il est toujours primordial de prendre en compte les sensibilités propres à son public cible.
Identifier l’objectif de chaque visuel
Il est nécessaire, avant de choisir un visuel, de déterminer quel sera son rôle dans le module. Cette information permettra de valider (ou non) son utilité, mais aussi d’affiner ses recherches d’images.
Les visuels vecteurs d’informations – qu’il s’agisse d’un graphique, d’un schéma ou d’une image avec des pointeurs pour mettre en valeur des éléments précis – doivent être sélectionnés pour leur accessibilité, leur clarté et leur pertinence. Un bon croquis vaut parfois mieux qu’un long discours ! Quant-aux visuels à valeur décorative, on les choisira en premier lieu en fonction de leur esthétisme et de leur capacité à rendre l’ensemble du contenu plus engageant.
Attention cependant à ne pas en abuser : un excès de « déco » peut en effet polluer le reste du contenu et donc nuire au bon apprentissage de l’utilisateur.
Prendre en compte son budget
Le critère financier entre forcément en ligne de compte dans le choix des visuels. Si l’on dispose de ressources limitées, la variété d’images accessibles sera moins grande – ce qui ne veut pas dire pour autant qu’elle sera qualitativement pauvre.
La solution la plus économique consiste à les concevoir soi-même : utiliser ses propres photos ou créer ses illustrations sur des logiciels dédiés dont il existe un échantillon assez conséquent sur internet. Toutefois, cela nécessite souvent un certain savoir-faire. Les banques d’images gratuites (Pixabay, FreeFoto, Flickr Commons…), quant à elles, mettent à disposition un bon panel de visuels. Il existe également des banques d’images payantes (Adobe Stock, Shutterstock, Getty Images…) dont l’offre est plus diversifiée.
Si les finances le permettent, il est aussi possible de faire appel à un graphiste qui pourra répondre à une demande sur-mesure.
La qualité des visuels – un critère déterminant
Mieux vaut un module peu mais bien illustré que l’inverse. La qualité des visuels constitue un marqueur important de l’image de la formation. Faire le choix d’images bas-de-gamme – que ce soit sur le plan de la qualité ou tout simplement de leur intérêt au regard du module – peut ainsi discréditer la formation. L’attention des participants peut aussi être impactée. On conseille donc de choisir des visuels bien adaptés, en vérifiant également que leur taille corresponde à celle requise pour l’utilisation que l’on souhaite en faire.
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