Face à la caméra : les 5 bonnes attitudes

« Souriez, vous êtes filmé ! » Pas si simple d’être naturel face à la caméra. Souvent, notre façon d’être et de nous exprimer est involontairement modifiée. Il s’agit donc d’un exercice quelque peu atypique, mais qui s’apprivoise. Voyons ensemble 5 attitudes à adopter pour être le plus à l’aise possible devant l’objectif.
Face à la caméra

Bien se préparer

Être bon devant l’objectif, ça se travaille. En amont du tournage, il est recommandé de préparer au maximum son sujet. Une possibilité consiste à rédiger un texte, ou au moins à lister des mots clefs, puis à s’entraîner à le dire à haute voix, seul et devant une personne tierce. Attention cependant à ne pas tomber dans le par cœur qui nuirait fortement au naturel de l’intervention. L’important est d’avoir une trame en tête et de s’être accoutumé à la mettre en mots. Par ailleurs, il est nécessaire d’arriver sur le tournage dans de bonnes conditions à la fois physiques et psychologiques : être reposé, s’être nourri de manière adéquate (ni trop ni trop peu), s’être changé les idées, par exemple en allant se promener. Le fait d’arriver en avance le jour J permet, enfin, de ne pas s’exposer au stress d’un éventuel contretemps lié au trajet.

Imaginer quelqu’un de familier à la place de l’objectif

Dans le cadre d’interviews, la personne interrogée regarde généralement son interlocuteur. Mais d’autres contextes nécessitent que l’intervenant soit face caméra. Or il peut être déconcertant de s’adresser à un objectif. Dans ce cas de figure, pour éviter d’avoir la sensation de monologuer, on recommande d’imaginer quelqu’un de familier à la place de la caméra. Se projeter dans une conversation informelle permettra d’avoir spontanément une attitude plus naturelle.

Adopter le bon rythme

Il est primordial de veiller à ne pas parler trop vite. Il s’agit là d’un défaut très courant que provoque généralement le stress. Prendre son temps permet de mieux capter l’attention du spectateur et de ne pas le perdre. C’est aussi la meilleure façon de ne pas oublier certains éléments à mentionner. Avoir un bon rythme, c’est aussi marquer des pauses, ralentir parfois son discours pour veiller à ce que certaines notions soient bien assimilées, l’accélérer légèrement au moment de mentionner des éléments annexes, moins importants. Pour résumer, on évite de parler vite, mais on exclut aussi un ton trop monocorde qui pourrait devenir ennuyeux.

Face à la caméra : Donner le maximum d’énergie

Devant la caméra, il est généralement requis d’en faire un peu plus que dans la vie courante. L’idée est d’être énergique, de véhiculer un certain enthousiasme ou du moins la vivacité nécessaire pour accrocher l’auditoire. Par ailleurs, les expressions du visage, tout comme le langage corporel, ont un rôle important à jouer dans la transmission d’un message. Sourire, garder les épaules détendues, adopter une gestuelle naturelle : voilà des moyens simples mais efficaces de rendre son récit vivant.

Gérer son stress face à la caméra

Il est tout à fait normal d’avoir le trac face à la caméra, surtout lorsqu’on n’a pas l’habitude d’être filmé. Pour autant, ce phénomène n’est pas inéluctable. Afin d’y remédier, il est conseillé, dans un premier temps, de bien préparer son intervention. Comme nous l’avons vu plus haut, le fait de s’imprégner de son sujet, de s’entraîner à parler à voix haute, ou encore de se mettre dans de bonnes dispositions avant le tournage favorise un état plus détendu le jour J. Au moment d’intervenir, il ne faut surtout pas hésiter à respirer : « souffler un bon coup », comme on dit communément, pour évacuer la tension. Enfin, gardons à l’esprit que les petits ratés, qu’on on n’est pas en direct, peuvent toujours être rattrapés au montage !

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