Upskilling : définition
En anglais, upskilling signifie « montée en compétences ». Il s’agit donc avant tout d’une démarche de formation dont le but est d’enrichir les connaissances et d’améliorer les performances des salariés dans les fonctions qu’ils occupent, ou du moins dans leur domaine d’activité. Par exemple, on peut qualifier d’upskilling la formation d’un marketeur en marketing digital : il étoffe son champ d’action. Plus globalement, cette stratégie peut être considérée comme une transformation systémique de l’entreprise dans la mesure où les modes de travail et de communication ainsi que les modèles managériaux sont aussi concernés. L’upskilling, qui vise donc à anticiper les risques d’obsolescence du savoir-faire, ne doit pas à être confondu avec le reskilling (renouvellement des compétences) qui, lui, aide à développer de nouvelles aptitudes, par exemple dans le cadre d’une reconversion professionnelle.
Dans une étude présentée par le cabinet d’audit PWC lors du Forum Économique Mondial de Davos en janvier 2020, la montée en compétences est décrite comme étant « un levier essentiel pour pallier la pénurie de talents ».
Les avantages de l’upskilling
L’acquisition de ces nouvelles compétences offre au collaborateur – outre la satisfaction personnelle, intrinsèque à l’apprentissage, qu’il peut en tirer – des opportunités d’évolution au sein de son entreprise. Un moyen également pour lui de se rassurer face à l’automatisation croissante des métiers : ainsi formé il se sent mieux équipé pour s’adapter au monde de demain.
Du côté de l’employeur, l’upskilling permet d’anticiper une pénurie de talents ou de combler d’éventuelles lacunes existantes. Par ailleurs, il s’inscrit dans une dynamique compétitive : l’investissement se fait dans les compétences stratégiques et l’employabilité des collaborateurs est garantie. Les bénéfices attendus sont donc nombreux. Ils touchent à la fois aux performances de l’entreprise et à la réussite de la transformation avec une hausse de l’innovation et une accélération de la transformation digitale, notamment. Enfin, cette stratégie, parce qu’elle préserve l’emploi de collaborateurs déjà présents tout en capitalisant sur la culture d’entreprise, peut également être considérée comme étant socialement responsable.
Dans le contexte économique actuel lié à la pandémie, le fait d’avoir recours à l’upskilling (comme au reskilling) constitue peut-être une solution de sortie de crise. On constate d’ailleurs que le Covid-19 semble avoir en quelque sorte forcé la main à de nombreuses entreprises parfois en difficulté. L’upskilling s’est imposé à elles, quelle que soit leur taille, comme une façon d’évoluer plus rapidement, d’assurer malgré tout une stabilité et une croissance à long terme.
Upskilling et perfectionnement professionnel ?
Si l’upskilling devient de plus en plus important et même nécessaire, un certain nombre d’entreprises rencontrent des difficultés dans la mise en place des programmes. Pour certaines, il s’agit d’un manque d’informations : elles ne parviennent pas à déterminer quelles sont les compétences clés dont elles auront besoin dans le futur. Pour d’autres, c’est le manque de ressources qui prévaut, qu’elles soient de nature financière, humaine, ou du point de vue des connaissances requises. Une fois le projet mis en place, le défi majeur pour les entreprises réside dans la rétention des nouveaux talents : faire en sorte que les salariés requalifiés n’exportent pas leurs nouvelles compétences ailleurs. Cependant, le risque de turnover reste bien plus important chez les salariés qui n’ont pas bénéficié de l’upskilling. La capacité d’adaptation de la structure pour former ses collaborateurs peut en effet les motiver à lui rester fidèles.
N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez être accompagné dans votre mise en place de dispositif upskilling.
Ces articles pourraient vous intéresser
