Les idées reçues sur la classe virtuelle

Découvrez les idées reçues sur la mise en place d'une classe virtuelle...
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Le temps de formation est le même qu’en présentiel

Une des idées reçues qui revient malheureusement souvent, c’est qu’une formation en présentiel peut être transformée en classe virtuelle sans réingénierie de formation. Le fait est que sept heures derrière son ordinateur, qui est le temps classique d’une formation en présentiel, est difficilement tenable pour les formateurs et les apprenants. Ils risquent de se lasser et l’objectif ne sera pas atteint. C’est pourquoi il est préférable de repenser la formation et découper en plusieurs blocs les apprentissages. Chez Nell & Associés, nous avons refait le programme de toutes nos formations pour les adapter à distance. Nous proposons plusieurs sessions réparties sur une ou plusieurs semaine(s).

Les échanges sont plus difficiles avec le formateur

C’est vrai et faux. Certes, les échanges sont plus difficiles puisque le formateur n’est pas devant soi. Mais avec un petit groupe d’apprenants, les échanges à distance sont toujours possibles et fluides. Beaucoup d’outils sont disponibles pour converser facilement : partage d’écran, tchats, forums, réseaux sociaux… De nombreuses activités sont également possibles pour inciter l’échange : Post-it, exercices en commun, quiz…

La plus grande difficulté est de mettre à l’aise tous les participants car certains peuvent être mal à l’aise avec la communication à distance.

Les travaux pratiques sont compliqués à mettre en place

Certains travaux à distance, comme la manipulation d’outils à distance, peuvent sembler difficiles. Pourtant, c’est tout à fait faisable. Avec un petit groupe d’apprenants (pour nos formations, nous avons six participants maximum), il est aisé de partager ensemble. Mais dès qu’un nombre d’apprenants est conséquent, les travaux et les retours sont moins individualisés.

Il est donc recommandé d’avoir un petit groupe pour faciliter les échanges et les retours d’expériences avec les formateurs et les participants.

Il est aussi conseillé d’inclure plus de travaux pour séquencer et dynamiser les séances de classes virtuelles. Le formateur n’a plus un simple rôle de présentateur qui montre ce qu’il faut faire mais produit aussi des exercices et accompagnent les participants à s’interroger d’eux-mêmes sur leurs blocages.

Une classe virtuelle est moins coûteuse

C’est en partie vrai mais aussi en partie faux.  Certes les coûts en logistique pour faire venir les apprenants sont déduits (transports, nourriture…), mais d’autres coûts sont toujours présents comme ceux du formateur et de l’infrastructure si c’est les locaux de l’organisme de formation. Par ailleurs, il faut aussi prendre en compte les outils utilisés pour la formation à distance : pour la classe virtuelle, pour les travaux pratiques…

Une classe virtuelle est de moins bonne qualité

Cette idée reçue revient souvent. Il est vrai qu’elle perd en qualité lorsque le nombre d’apprenants est trop important et qu’elle dure sept heures d’affilées. Mais si la formation est bien structurée, qu’elle est dynamique et qu’elle correspond aux exigences d’apprentissage des apprenants, alors elle équivaut à une formation en présentiel.

Les outils actuels peuvent combler le manque d’interactivité que redoutent les participants. Quant aux formateurs, s’ils sont bien former à réaliser une classe virtuelle, ils ont tous les outils en mains pour proposer des formations de qualités.


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