Pourquoi suivre une formation sur le décret tertiaire ?

Le décret tertiaire, entré en vigueur en octobre 2019, a pour objectif de réduire petit à petit la consommation énergétique du parc tertiaire français, c’est-à-dire des biens immobiliers liés aux métiers de services. Ainsi, les propriétaires et locataires de bâtiments de plus de 1000 m2 doivent pouvoir démontrer (il s’agit là d’une obligation légale), à différentes échéances, une réduction de la consommation énergétique liée à ces bâtiments. Pour être sûr de bien respecter la loi, d’une part, et surtout pour mettre en œuvre une stratégie efficace sans être trop coûteuse qui permette cette réduction énergétique, il peut être utile de suivre une formation sur le sujet.
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Mieux comprendre le décret tertiaire

Si l’objectif global de ce décret est plutôt limpide (et ce d’autant plus qu’il s’inscrit dans une mouvance globale de transition écologique), nombreux sont ceux qui n’en maîtrisent que les grandes lignes, alors même qu’ils sont directement concernés. Or une méconnaissance du décret peut conduire au non-respect des obligations qui y sont fixées et donc à des sanctions financières, ainsi qu’à un procédé de name and shame qui consiste à nommer publiquement les mauvais élèves.  

Un des avantages notables d’une formation sur le décret tertiaire est qu’elle permet aux acteurs de ce secteur de se familiariser avec la plateforme OPERAT, outil central lié au décret, destinée au recueil et au suivi de leur consommation d’énergie sur plusieurs décennies. Car même s’ils respectent les objectifs énergétiques fixés, la non-transmission des informations sur la plateforme OPERAT, quelle qu’en soit la raison – et elle peut être technique – les expose également à des sanctions. Notons aussi qu’une formation est un moyen efficace de prendre connaissance des possibles modulations des objectifs du décret (avec les conditions qui y sont liées), et de la façon dont on peut en justifier officiellement.

Identifier les modalités organisationnelles, méthodologiques et financières nécessaires en fonction de son domaine

Une formation sur le décret tertiaire peut être utile non seulement aux propriétaires de bâtiments de plus de 1000 m2, mais aussi à tous les autres acteurs de ce grand projet de transition : architectes, maîtres d’ouvrage, électriciens, ingénieurs des bureaux d’études et de contrôle, etc. Il existe d’ailleurs des formations spécifiques à différents domaines qui ont un rôle à jouer dans l’application du décret.

Pour ce qui est des propriétaires ou locataires de bâtiments, ils seront en premier lieu amenés à situer le décret dans le contexte « transition énergétique » de leur propre organisme. Ils pourront ensuite identifier les opportunités à disposition pour atteindre les objectifs, comprendre et situer les différents leviers d’action disponibles et identifier les bons outils qui leur permettront de les actionner. Une stratégie de réponse pourra alors être imaginée avec la mise en place d’un calendrier précis des actions à mener. Autre exemple : pour une formation ciblant les acteurs des entreprises électriques, les enseignements dispensés viseront plutôt à fournir aux apprenants tous les arguments pour conseiller leurs clients et leur proposer les solutions qui s’imposent pour atteindre les objectifs du décret.

Connaître les différentes aides proposées

Diverses aides financières visant à soutenir les acteurs du tertiaire dans leur transition écologique sont mises à leur disposition. L’ADEME (Agence de la Transition Écologique) peut par exemple aider à financer la rénovation des bureaux ou le diagnostic et le management de l’énergie. Autre exemple, les collectivités territoriales peuvent contribuer aux projets de rénovation thermique, de même que les fournisseurs d’énergie (ou leurs partenaires) proposent des aides pour la réalisation de travaux d’économies d’énergie. La participation à une formation dédiée au décret tertiaire est donc un moyen pour les personnes concernées de cerner toutes les aides auxquelles elles sont éligibles et, dans le futur de réaliser de réelles économies.

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