Prendre en compte les points forts et les points faibles de l’e-learning
Un ingénieur pédagogique qui entreprend de travailler sur une formation e-learning doit s’appuyer sur les deux piliers centraux propres à ce format d’apprentissage : son aspect asynchrone (l’apprenant travaille quand il le souhaite et progresse à son rythme), et le fait que la formation ait lieu entièrement à distance. Ces caractéristiques, qui présentent à la fois des avantages et des inconvénients pour l’apprenant, déterminent en grande partie la façon dont le projet pédagogique va être pensé.
Pour mettre au point une formation qualitative qui réponde à des critères précis, l’ingénieur pédagogique devra exploiter au maximum les avantages offerts par l’e-learning : sa flexibilité, son aspect multimédia, les diverses fonctionnalités offertes par les LMS (Learning Management System), ou encore les possibilités en termes de ligne graphique pour donner à l’apprenant l’envie d’apprendre sur la durée.
Mais il lui faudra également prendre en compte les difficultés inhérentes à ce format d’apprentissage : le fait que les apprenants soient seuls derrière leur écran, qu’ils puissent rencontrer des difficultés organisationnelles et décrocher plus facilement.
Bien exploiter l’outil digital
Si initialement, l’e-learning était fondé sur du texte, il est désormais multimédia et fait appel à de nombreux outils digitaux. Ceux-ci permettent à l’apprenant de sortir d’une posture de spectateur – car, nous l’avons vu, il peut se sentir très seul derrière son ordinateur – en le faisant participer activement à son apprentissage.
Pour mettre en œuvre une formation e-learning, l’ingénieur pédagogique s’appuie la plupart du temps sur un logiciel LMS qui accompagne et gère le processus d’apprentissage de bout en bout. C’est au sein du LMS qu’il intégrera ensuite le contenu mis au point : vidéos (interactives ou non), audios, quiz, mais aussi, serious games (petits jeux « sérieux », à visée pédagogique) ou encore de la réalité virtuelle. Aussi, la mise en place d’outils d’échange et de collaboration en ligne donne au groupe d’apprenants la possibilité de tisser des liens et de s’entraider, ce qui constitue un avantage notable dans ce contexte très solitaire. Un tutorat numérique peut également être instauré à l’échelle collective ou individuelle. Il permettra d’accompagner les apprenants et de leur venir en aide si nécessaire, ce qui, in fine, diminue nettement le sentiment d’isolement et donc, par extension, le taux d’abandon.
L’ingénieur pédagogique devra en revanche veiller à bien adapter ces ressources au contenu proposé, et à les faire varier : on n’utilisera pas que des serious games au sein d’un même module pour éviter toute redondance.
S’appuyer sur les outils statistiques
La finalisation d’une formation a souvent lieu seulement après sa mise en œuvre auprès des apprenants. Elle consiste en une évaluation du dispositif pédagogique en fonction des résultats obtenus (satisfaction des apprenants, taux de participation, transfert des compétences…) et du coût final dans le but d’optimiser par la suite le rapport résultats attendus / coût de la formation.
Pour mener à bien cette évaluation, l’ingénieur pédagogique peut s’appuyer notamment sur les outils statistiques mis à disposition par les LMS, et qui se focalisent à la fois sur l’avancement des apprenants et sur leurs résultats. Ces données pourront par ailleurs être exploitées pour l’échafaudage de nouvelles formations.
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